Point d'attention : La provenance des produits
Dans les commerces et curios du centre-ville : certains produits ont toutes les apparences d’un produit calédonien, mais sont des importations qui n’ont rien d’authentique.
Soyez vigilants sur la provenance de vos cadeaux-souvenirs !
Les produits estampillés ARDICI sont fabriqués en série limitée, sur-mesure, ou bien en pièce unique par des professionnels locaux et vous offrent les garanties suivantes :
- Produits issus du savoir-faire artisanal calédonien, demandant technicité et expertise
- Production et transformation localisées en Nouvelle-Calédonie
- Entreprises reconnues par la Chambre de métiers et de l’artisanat de Nouvelle-Calédonie
- Créateurs et fabricants puisant leur inspiration dans les richesses de notre archipel
- Fabrications issues de l’économie de proximité avec circuit de diffusion court.
Les objets d’artisanat en bois de Nouvelle-Calédonie
Ils sont autorisés à être rapportés en Australie sans permis d’importation ni certificat phytosanitaire, si l’objet et son emballage sont dépourvus de tout risque bio-sécuritaire, tel que cité dans le document à télécharger ci-dessous. Cette attestation en français et en anglais, peut être transmise par les artisans des métiers du bois, ainsi que par les dépôt-ventes proposant ce type de créations à leur clientèle touristique australienne.
Télécharger l'attestation
Découvrez les produits emblématiques
Voici une liste non exhaustive, de produits à offrir ou pour se faire plaisir typiques du savoir-faire des artisans de l’archipel.
Sculptures
La flèche faîtière qui s’élève sur le toit des cases est un exemple de l’importance de la sculpture sur bois dans la culture kanak. Un rôle traditionnel, symbole de clan et d’hommage aux ancêtres. Les savoir-faire du sculpteur sont multiples : choisir parmi les différentes essences, dessiner, préparer le support, poncer, passer les apprêts ou encore patiner la surface. Les deux essences de bois les plus fréquemment utilisées dans la sculpture d’art en Nouvelle-Calédonie sont le gaïac et le bois de rose. Le santal, dans les Îles Loyauté et le houp sont, quant à eux, plus rarement travaillés.
Objets en bois locaux
Kohu, kaori, houp, gaïac, pin colonnaire… la Nouvelle-Calédonie est riche d’une multitude d’essences de bois locaux. Les métiers du bois révèlent les secrets de leur cœur et les artisans y trouvent matière à la créativité avec la tournure sur bois, la création de mobilier et d’objets décoratifs, la sculpture moderne ou traditionnelle, l’encadrement ou la lutherie pour les amateurs de ukulélé..
Bijoux en graines, coquillages, pierres locales, ou métaux précieux
Oursins crayons, graines locales, coquillages, plumes… autant d’éléments naturels qui deviendront des bijoux de tous les jours grâce aux artisans qui redonnent vie à ce que la nature offre. Très présents sur les marchés de Nouvelle-Calédonie, ces bijoux originaux et uniques représentent un souvenir authentique de l’archipel. La Calédonie regorge de pierres magnifiques mises en valeur par les artisans lapidaires. A partir de la pierre bleue de Bourail, du « marbre » de Koumac, ou encore du jade de la rivière bleue, l’archipel leur offre la possibilité de réaliser des pendentifs et colliers originaux.
Vannerie
Le pandanus, la feuille de cocotier, le jonc et divers végétaux peuvent être tressés pour fabriquer des objets utilitaires ou décoratifs : sacs, étuis, chapeaux, éventails, mobiles à suspendre, paniers, corbeilles ... La vannerie traditionnelle est un savoir-faire qui se transmet par les femmes de générations en générations. La natte en pandanus utilisée dans le cadre de la coutume, dont le tressage symbolise les liens tissés entre les personnes, se décline en plusieurs dimensions, chacune adaptée à une circonstance.
Attention ! Ces objets ne peuvent pas être rapportés en Australie ou Nouvelle-Zélande selon les contraintes phytosanitaires de ces 2 pays.
Cosmétiques issus de la nature préservée de l’archipel
Crème, parfum, déodorant, shampooing, savon… Des produits cosmétiques variés sont préparés par certains artisans locaux pour une beauté écologique, souvent engagée et responsable. Leur mot d’ordre : des compositions naturelles, contenant des ingrédients issus des forêts, bords de plage et jardins calédoniens tels que le niaouli, le tamanu, le gaïac, le santal, l’aloe, les fleurs de frangipanier et celles du tiaré, le sable, mais aussi le café, la vanille, le coco et même le propolis ou la cire d’abeille.
Huiles essentielles
Tamanu, bancoulier, santal, et le fameux niaouli, arbre important dans la culture kanak dont la précieuse essence est utilisée pour soigner et désinfecter… autant d’espèces végétales du territoire aux nombreuses vertus. Aujourd’hui on en distille les feuilles pour créer des huiles aux effets thérapeutiques, cosmétiques, ou de bien-être.
Robes « popinée » ou robes « mission »
La robe mission est longue et ample, sans décolleté et ses couleurs sont généralement vives. Imposée au XIXème siècle par les missionnaires chrétiens en remplacement des tenues traditionnelles, la robe mission est devenue l’emblème de la féminité mélanésienne. Historiquement portée par les femmes kanakes puis par d’autres, son design a évolué vers des créations plus modernes. Même phénomène pour les robes tahitiennes qui sont autant l’expression d’un savoir-faire artisanal que d’une créativité océanienne.
Manous et paréos peints à la main
Un manou est plus qu’un coupon d’étoffe colorée. Accompagné de tabac et d’un peu de monnaie, bien que la natte tressée en pandanus ait tendance à le remplacer dans certaines aires coutumières, le manou est offert dans le cadre la coutume kanak. Ce geste, avant tout échange de paroles, est aussi une marque d’attention et de respect entre l’hôte et son invité. C’est une pratique et un rituel ancien qui évoquent l’art de vivre mélanésien. Le manou se décline aujourd’hui sous forme de paréos qui font d’excellents souvenirs lorsqu’ils sont teintés ou ornés de motifs peints à la main par les artisans locaux.
Mode et accessoires textile
Les couturiers locaux conçoivent et réalisent entièrement des vêtements et accessoires pour créer une mode enfants et adultes alliant influence océanienne et « french-touch ». Les matériaux utilisés s’inspirent de la nature calédonienne : tissus teints artisanalement, agrémentés de perles, coquillages, dentelles… Ces créations peuvent être fabriquées sur mesure, selon la demande du client.
Créations en cuir
Avec une large gamme de grains et de couleurs, le cuir est propice à un travail qui sublime sa souplesse et sa sensualité. Le maroquinier conçoit des objets de la vie quotidienne en pièce unique ou petite série. Etuis à couteaux ou de sabre d'abattis, selles et ceintures cowboy font partie intégrante de la culture « stockmen » de la Nouvelle-Calédonie.
Gravures sur nacres, coquillages et dents de Mégalodon
Le Procarcharodon Mégalodon, impressionnant ancêtre du grand requin blanc, avoisinait les 18 mètres de long ! Vestiges fossilisés de ce géant des mers, ses dents peuvent atteindre 20 cm. On en a découvert un gisement de plusieurs milliers, par 500 mètres de fond, au large de la Nouvelle-Calédonie. Un support unique pour les créations d’art, qui peut être utilisé au naturel, gravé, monté en collier, mais également encadré. Quant à la gravure sur nacre, si elle demeure aujourd’hui partie intégrante de l’artisanat calédonien, l’activité des débuts, au temps du bagne, était clandestine et permettait aux condamnés de vendre leurs coquillages gravés à la sauvette.
Pierres à savon
Facile à manipuler, mais difficile à extraire, cette pierre tendre est taillée par les artisans suivant leur inspiration. Ainsi on retrouve des petites sculptures représentant des cases, des chambranles ainsi que des représentations de la flore ou la faune calédonienne. Très prisées des touristes en séjour sur la Grande Terre, les statuettes réalisées en pierre à savon font la renommée de Pouébo, sur la côte Est de la Province Nord.
Bambous gravés
Les bambous gravés kanak ont été collectés à la fin du XIXème siècle en Nouvelle-Calédonie et servent à l’époque de support de langage dans une culture de transmission principalement orale. Les dessins retracent alors les contacts avec les premiers Européens, les événements marquants ou coutumiers ainsi que les scènes de la vie quotidienne : marchés, maisons coloniales, pêche et travaux des champs, mariages, deuils ou scènes de guerre. Aujourd’hui, des objets décoratifs inspirés de ces pièces historiques sont proposés à la vente par certains artisans locaux, toujours sous forme de bambou mais également de sérigraphie ou de peinture.
Tapa
Le tapa est le nom sous lequel on désigne couramment l’étoffe obtenue à partir de la sous-écorce de l’arbuste mûrier à papier. Sa fabrication est traditionnellement réservée aux femmes. Il existe différentes dimensions de tapa. Il est agrémenté de dessins aux formes géométriques peints à la main et est un art emblématique de Wallis et Futuna. On le retrouve également dans toute l’Océanie. Le tapa peut être décliné en objets du quotidien : portefeuille, porte-carte, pochettes ou sac à main…
Poteries et céramiques
Le matériau brut prend vie sous les mains expertes des artisans : les procédés de mise en forme, au tour ou à la main, ainsi que la maîtrise de la cuisson sont essentiels pour transformer la matière en avec des applications en arts de la table ou arts décoratifs : œuvres en sable, émaux, céramiques ou poteries. La tradition des célèbres poteries Lapita vit toujours en Nouvelle-Calédonie !
Art lapidaire
Le lapidaire est le nom d’une technique et d’un métier qui consiste à façonner et à tailler des pierres, précieuses ou non, pour orner des bijoux et des objets d’art, ou les rendre décoratives. Les lapidaires calédoniens travaillent jade, serpentine, bénitier fossile ou dunite. Pour obtenir des formes arrondies et douces est utilisée la technique du polissage au tonneau ou tumbler, qui consiste à user les pierres au contact d’abrasifs. En ce qui concerne la taille de la pierre, elle peut être en cabochon ou à facettes en fonction de l’effet désiré et de la matière à travailler.
Où trouver nos produits
Voici une liste non exhaustive, de lieux ou vous pourrez découvrir et acquérir les produits ARDICI, et pourquoi pas... rencontrer leurs créateurs !
Province Sud
Ateliers des artisans Ardici ouverts au public
Dépôt-Vente chez certains commerçants
Fêtes et foires locales
Galeries d'Art
Hôtels
Lieux mutualisés ou associatifs
Lieux touristiques
Marchés
Salons Professionnels
Les salons professionnels sont des moments privilégiés pour découvrir de nouveaux talents. En fonction du calendrier, profitez de ces événements pour rencontrer les créateurs locaux.
Sites Marchands
Ventes Ephémères
Certains créateurs ne sont présents que lors de quelques rendez-vous dans le cadre de boutiques éphémères dont la rareté fait l’originalité ! Pour connaitre les dates et lieux de ces ventes ponctuelles et événementielles, rendez-vous sur la page facebook de la Chambre de métiers et de l’artisanat et celle de vos artisans ARDICI préférés !